[RP] Sur une plage, un commencement.
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Xackoz- Messages : 6
Date d'inscription : 11/11/2019
Feuille de personnage
Classe: Elémentaliste
Etat mental: Neutre
Etat physique: Etat normal
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[RP] Sur une plage, un commencement.
Mar 12 Nov - 13:36
Le cadre aurait pu être paradisiaque. La plage à perte de vue, avec son sable si fin qu’il glisse entre les doigts. Le levé du soleil derrière les dunes, avec quelques rayons coupés et jouant entre les feuilles balayées au vent. Venant d’on ne sait où, une créature, peut-être un oiseau, pousse quelques cris aigus, comme une note supplémentaire au son des vagues, berceuse tantôt romantique …
Et tantôt macabre.
Il n’a aucune idée d’où il est, ni de quel jour où on est. Il a perdu la notion du temps, en même temps que son bon sens. Son corps est ballotté d’avant en arrière, repoussé, presque chassé par la mer. Mais en même temps … Elle le tire vers elle, désireuse de le garder en son sein.
“Je ne veux pas ! Je refuse !”
Combien de temps a-t-il passé dans ce monde ignoble et sans pitié qu’est l’océan ? Il n’est pas né pour être marin, et encore moins plongeur. Lui, il ne voulait que vivre, vivre par lui-même, et non pour une communauté qu’il n’a pas choisi. Vivre pour le plaisir de vivre et non par utilité publique. Lui, il était désireux d’avoir sa propre identité, loin d’un peuple qui se meurt, qui s’entête à survivre, mais qui n’en a plus la force.
Et il se fiche bien de tout ce qu’ils ont pu dire, ou même faire d’ailleurs. Il n’a pas à se justifier ! Ses choix viennent de sa propre personne, et il ne partage les idées d’aucun camp. Et voilà que l’océan le rappelle à lui, le sort de ses pensées.
”Non, lâche moi, laisse moi fuir, encore plus loin. Loin de tout ce que je connais. Laisse moi découvrir le monde et laisse moi sombrer si j’échoue. Mais recrache moi, ne me tient pas.”
Et dans un ultime effort, il pousse, sur ses jambes, ses bras, et son courage. Il puise dans ses dernières forces pour tenter de se mettre debout. C’est tellement difficile, et il est si fatigué. Ses membres tremblent et lui font mal. “Assez !” Hurlent-ils à travers toute cette souffrance. Il n’en peut plus, il est à bout. Et pourtant, il s’oblige, il se force à quitter ce berceau humide, laissant la trace de son corps sur le sable qu’il aurait pu trouver si chaud et si doux, dans un autre contexte.
Au fur et à mesure de ses mouvements, il reprend conscience de son corps. Qu’est-il déjà ? Ah oui, c’est vrai ! Un jeune Fahel, d’un peu plus de quarante ans. Ses traits sont tirés, et il semble épuisé. Il faut dire que son corps n’a fait qu’un avec la mer pendant de nombreuses semaines. Il ne porte d’ailleurs aucun vêtement, peut-être les a-t-il perdu ? Il ne s’en rappelle plus, et ce n’est pas sa première crainte. Sa peau trop fripée se couvre de sable, alors qu’il parvient à avancer suffisamment pour que les va-et-vient de la mer ne le rattrapent pas. Prenant appui sur ses coudes, le jeune parvient à relever un peu la tête. Ses cheveux blonds sont poisseux, restant collés ci et là sur son visage fin. Et ses yeux dorés parcourent l’endroit.
Il prend le temps qu’il faut pour respirer, et déguster ce sentiment si bon qui lui susurre dans un coin de sa tête “Tu es épuisé, mais tu as survécu. Tu l’as fais !” Un fin sourire étire ses lèvres gercées, et sa main vient l’aider à soutenir sa tête, alors que son coude reste posé sur le sable.
“Je suis vivant … ?”
Et tantôt macabre.
Il n’a aucune idée d’où il est, ni de quel jour où on est. Il a perdu la notion du temps, en même temps que son bon sens. Son corps est ballotté d’avant en arrière, repoussé, presque chassé par la mer. Mais en même temps … Elle le tire vers elle, désireuse de le garder en son sein.
“Je ne veux pas ! Je refuse !”
Combien de temps a-t-il passé dans ce monde ignoble et sans pitié qu’est l’océan ? Il n’est pas né pour être marin, et encore moins plongeur. Lui, il ne voulait que vivre, vivre par lui-même, et non pour une communauté qu’il n’a pas choisi. Vivre pour le plaisir de vivre et non par utilité publique. Lui, il était désireux d’avoir sa propre identité, loin d’un peuple qui se meurt, qui s’entête à survivre, mais qui n’en a plus la force.
Et il se fiche bien de tout ce qu’ils ont pu dire, ou même faire d’ailleurs. Il n’a pas à se justifier ! Ses choix viennent de sa propre personne, et il ne partage les idées d’aucun camp. Et voilà que l’océan le rappelle à lui, le sort de ses pensées.
”Non, lâche moi, laisse moi fuir, encore plus loin. Loin de tout ce que je connais. Laisse moi découvrir le monde et laisse moi sombrer si j’échoue. Mais recrache moi, ne me tient pas.”
Et dans un ultime effort, il pousse, sur ses jambes, ses bras, et son courage. Il puise dans ses dernières forces pour tenter de se mettre debout. C’est tellement difficile, et il est si fatigué. Ses membres tremblent et lui font mal. “Assez !” Hurlent-ils à travers toute cette souffrance. Il n’en peut plus, il est à bout. Et pourtant, il s’oblige, il se force à quitter ce berceau humide, laissant la trace de son corps sur le sable qu’il aurait pu trouver si chaud et si doux, dans un autre contexte.
Au fur et à mesure de ses mouvements, il reprend conscience de son corps. Qu’est-il déjà ? Ah oui, c’est vrai ! Un jeune Fahel, d’un peu plus de quarante ans. Ses traits sont tirés, et il semble épuisé. Il faut dire que son corps n’a fait qu’un avec la mer pendant de nombreuses semaines. Il ne porte d’ailleurs aucun vêtement, peut-être les a-t-il perdu ? Il ne s’en rappelle plus, et ce n’est pas sa première crainte. Sa peau trop fripée se couvre de sable, alors qu’il parvient à avancer suffisamment pour que les va-et-vient de la mer ne le rattrapent pas. Prenant appui sur ses coudes, le jeune parvient à relever un peu la tête. Ses cheveux blonds sont poisseux, restant collés ci et là sur son visage fin. Et ses yeux dorés parcourent l’endroit.
Il prend le temps qu’il faut pour respirer, et déguster ce sentiment si bon qui lui susurre dans un coin de sa tête “Tu es épuisé, mais tu as survécu. Tu l’as fais !” Un fin sourire étire ses lèvres gercées, et sa main vient l’aider à soutenir sa tête, alors que son coude reste posé sur le sable.
“Je suis vivant … ?”
SamuraïSushiAdmin- Messages : 33
Date d'inscription : 07/11/2019
Re: [RP] Sur une plage, un commencement.
Jeu 14 Nov - 15:03
Alors qu'il approchait de la plage, il pouvait humer l'air salé de la mer. Le vent matinal transportait sa fraîcheur sur son visage. Un léger frisson parcourait son corps à chaque pas qu'il faisait. Il était excité à revoir cette immensité d'eau, de pouvoir sentir le sable rugueux sous sa plante de pied et de reposer sur ce lit blanc, en étant bercé par le son des vagues roulant sur le rivage.
Il avait juste besoin de se ressourcer... De marquer une pause dans son voyage interminable. Les étoiles étaient son guide et l'horizon sa direction. Il ne vivait que pour vivre différents périples, sentir la mort dans son dos, qui lui susurrait avidement à l'oreille qu'elle le voulait, et n'attendait plus qu'à le bercer dans ses bras glacés.
Pourtant, l'Outre-Monde était devenu son allié. En effet, les esprits qui avaient élu domicile dans sa tête veillaient sur lui. Ils étaient si enjoués à redécouvrir la terre des vivants et vivre ses diverses aventures à ses côtés. Ainsi devenu, ce qu'on appelle un ritualiste, il parcourt le monde en étant sur cette frontière entre l'Outre-Monde et le monde réel.
C'était un véritable calvaire. Une terrible malédiction.
4 esprits différents pour un seul corps. Tantôt ils se chamaillaient tantôt ils s'entendaient.
C'était peut-être trop pour le simple humain qu'il était ?
Était-ce le juste prix à payer après avoir défier la mort ?
Certains ritualistes devenaient complètement fous ou se laissaient submerger par les autres esprits. Pourtant, encore une fois, il est arrivé à relever ce gigantesque défi.
Lui, et ses esprits, vivaient en parfaite harmonie et il savait se faire respecter.
Toutefois, il restait un mortel et son mental vacillait.
C'était pour cela qu'il avait besoin de s'évader... De retrouver un sens à sa vie et de ce pourquoi il prenait les armes.
Son nom était Warner Dwayn et il ne devenait pas oublier.
"Pourquoi les vivants sont-ils faits de chair et de sang ? Serait-ce une preuve de faiblesse ?
- Kannach, je t'assure que d'avoir une enveloppe charnelle n'est en rien une faiblesse... Pouvoir ressentir les choses, c'est une réelle force !
- Je ressens une âme en détresse non loin.
- Cette foutue Fahel est sûrement encore en train de délirer !
- Là, sur le rivage ! "
Malgré le gloussement des deux autres esprits, Warner prêta attention à la remarque de Rai'Sa, l'esprit d'une ancienne grande guérisseuse Fahel.
Il aperçu la silhouette allongée sur le sable et s'en approcha sans trop se soucier d'un quelconque danger en apparence mais tout ses sens étaient en éveil.
Le sol granuleux et mou rendait sa position instable.
C'était un terrain très désagréable pour une quelconque altération.
Il avait juste besoin de se ressourcer... De marquer une pause dans son voyage interminable. Les étoiles étaient son guide et l'horizon sa direction. Il ne vivait que pour vivre différents périples, sentir la mort dans son dos, qui lui susurrait avidement à l'oreille qu'elle le voulait, et n'attendait plus qu'à le bercer dans ses bras glacés.
Pourtant, l'Outre-Monde était devenu son allié. En effet, les esprits qui avaient élu domicile dans sa tête veillaient sur lui. Ils étaient si enjoués à redécouvrir la terre des vivants et vivre ses diverses aventures à ses côtés. Ainsi devenu, ce qu'on appelle un ritualiste, il parcourt le monde en étant sur cette frontière entre l'Outre-Monde et le monde réel.
C'était un véritable calvaire. Une terrible malédiction.
4 esprits différents pour un seul corps. Tantôt ils se chamaillaient tantôt ils s'entendaient.
C'était peut-être trop pour le simple humain qu'il était ?
Était-ce le juste prix à payer après avoir défier la mort ?
Certains ritualistes devenaient complètement fous ou se laissaient submerger par les autres esprits. Pourtant, encore une fois, il est arrivé à relever ce gigantesque défi.
Lui, et ses esprits, vivaient en parfaite harmonie et il savait se faire respecter.
Toutefois, il restait un mortel et son mental vacillait.
C'était pour cela qu'il avait besoin de s'évader... De retrouver un sens à sa vie et de ce pourquoi il prenait les armes.
Son nom était Warner Dwayn et il ne devenait pas oublier.
"Pourquoi les vivants sont-ils faits de chair et de sang ? Serait-ce une preuve de faiblesse ?
- Kannach, je t'assure que d'avoir une enveloppe charnelle n'est en rien une faiblesse... Pouvoir ressentir les choses, c'est une réelle force !
- Je ressens une âme en détresse non loin.
- Cette foutue Fahel est sûrement encore en train de délirer !
- Là, sur le rivage ! "
Malgré le gloussement des deux autres esprits, Warner prêta attention à la remarque de Rai'Sa, l'esprit d'une ancienne grande guérisseuse Fahel.
Il aperçu la silhouette allongée sur le sable et s'en approcha sans trop se soucier d'un quelconque danger en apparence mais tout ses sens étaient en éveil.
Le sol granuleux et mou rendait sa position instable.
C'était un terrain très désagréable pour une quelconque altération.
- Xackoz
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Feuille de personnage
Classe: Elémentaliste
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Etat physique: Etat normal
Re: [RP] Sur une plage, un commencement.
Jeu 14 Nov - 20:01
Préférant ne pas gaspiller ses forces inutilement, le jeune Fahel est resté en position allongée un long moment. Épousant le sol, chauffant sa peau au soleil et laissant son souffle finir de se poser. Il s'était cru mort, plus d'une fois ! Mais les douleurs qu'il ressent lui prouvent bien le contraire. Avec lenteur, il vérifie alors que tous ses membres sont bien ... Présents ?
Il commence par regarder ses mains, chose assez facile au vu de sa position. Sur le sable, il pianote. De ce côté-là, tout fonctionne et sans difficulté. Et c'est tant mieux ! Les mains sont des outils importants dans la survie. Son regard doré remonte ensuite le long de ses bras douloureux. Mais ils ne semblent pas blessés de l'extérieur. Probablement de simples courbatures, contre-coup de son combat contre le courant.
Ensuite, le jeune Fahel aux yeux dorés tourne la tête, de façon à voir le reste de son corps. Il parvient à remuer les orteils, à mouvoir ses chevilles et à plier un peu les genoux. Avec un soupire de soulagement, il repose sa tête sur le sable tiède et humide.
Un miracle ? Une bénédiction de cette soit disant Déesse dont les Fahels parlent ? Il n'en sait rien, mais visiblement, la chance est avec lui !
Le temps lui semble déformé, et c'est avec surprise qu'il lui parvient des bruits de pas, un son bien singulier sur le sable. L'espace d'un instant, il se demande si la mer l'a recraché en territoire hostile. Mais, il doit bien se rendre à l'évidence. Deux choses ... Soit sa vie est en danger, soit il est, à l'inverse, complétement sauf ! Il n'a, après tout, rien sur lui. Et après avoir survécu à l'enfer du monde marin et sauvage, il n'a pas vraiment grand chose à craindre.
Aussi, après cette courte réflexion, il s'autorise à lever le nez. Ses yeux se plissent, son nez se fronce, l'éblouissement du soleil étant une sensation qu'il n'a pas vécu pendant un temps. Il mit plusieurs secondes avant de s'y habituer, et d'enfin voir les réels traits de la personne près de lui. Ce qui lui semble être un homme, n'a pas l'air d'avoir d'intentions agressives. Enfin, il faut dire qu'à l'heure actuelle, nul besoin de se montrer menaçant pour soumettre le jeune Fahel.
Il se redresse un peu, difficilement, à l'aide de ses bras, et s'assoit sur le côté. Ce simple geste parvient à l’essouffler un peu. Mais désireux de prouver qu'il n'est pas abattu pour autant, le blond veille à paraître bien droit. Sa voix est fatiguée, mais il demande tout de même, bien qu'hésitant.
"Tu es là pour me tuer ? Ou me souhaiter la bienvenue ?"
Tiens oui d'ailleurs. La bienvenue, mais où ? Il n'en a aucune idée ! Et avec un peu de chance supplémentaire, il l'apprendra bien assez tôt. Ça serait quand-même un sacré coup du destin que son interlocuteur ne sache lui-même pas où il est !
Il commence par regarder ses mains, chose assez facile au vu de sa position. Sur le sable, il pianote. De ce côté-là, tout fonctionne et sans difficulté. Et c'est tant mieux ! Les mains sont des outils importants dans la survie. Son regard doré remonte ensuite le long de ses bras douloureux. Mais ils ne semblent pas blessés de l'extérieur. Probablement de simples courbatures, contre-coup de son combat contre le courant.
Ensuite, le jeune Fahel aux yeux dorés tourne la tête, de façon à voir le reste de son corps. Il parvient à remuer les orteils, à mouvoir ses chevilles et à plier un peu les genoux. Avec un soupire de soulagement, il repose sa tête sur le sable tiède et humide.
Un miracle ? Une bénédiction de cette soit disant Déesse dont les Fahels parlent ? Il n'en sait rien, mais visiblement, la chance est avec lui !
Le temps lui semble déformé, et c'est avec surprise qu'il lui parvient des bruits de pas, un son bien singulier sur le sable. L'espace d'un instant, il se demande si la mer l'a recraché en territoire hostile. Mais, il doit bien se rendre à l'évidence. Deux choses ... Soit sa vie est en danger, soit il est, à l'inverse, complétement sauf ! Il n'a, après tout, rien sur lui. Et après avoir survécu à l'enfer du monde marin et sauvage, il n'a pas vraiment grand chose à craindre.
Aussi, après cette courte réflexion, il s'autorise à lever le nez. Ses yeux se plissent, son nez se fronce, l'éblouissement du soleil étant une sensation qu'il n'a pas vécu pendant un temps. Il mit plusieurs secondes avant de s'y habituer, et d'enfin voir les réels traits de la personne près de lui. Ce qui lui semble être un homme, n'a pas l'air d'avoir d'intentions agressives. Enfin, il faut dire qu'à l'heure actuelle, nul besoin de se montrer menaçant pour soumettre le jeune Fahel.
Il se redresse un peu, difficilement, à l'aide de ses bras, et s'assoit sur le côté. Ce simple geste parvient à l’essouffler un peu. Mais désireux de prouver qu'il n'est pas abattu pour autant, le blond veille à paraître bien droit. Sa voix est fatiguée, mais il demande tout de même, bien qu'hésitant.
"Tu es là pour me tuer ? Ou me souhaiter la bienvenue ?"
Tiens oui d'ailleurs. La bienvenue, mais où ? Il n'en a aucune idée ! Et avec un peu de chance supplémentaire, il l'apprendra bien assez tôt. Ça serait quand-même un sacré coup du destin que son interlocuteur ne sache lui-même pas où il est !
- SamuraïSushiAdmin
- Messages : 33
Date d'inscription : 07/11/2019
Re: [RP] Sur une plage, un commencement.
Ven 15 Nov - 12:06
Warner préféra garder une distance de sécurité entre lui et l'inconnu.
Il l'examina du regard et ne bougea pas d'un pouce. Bien qu'il semblait inoffensif, ce n'était sans doute qu'un leurre, les Fahels avaient bien des ressources cachées. Il resta méfiant tout en gardant son sang-froid, plaçant lentement sa main vers son épée accrochée à sa ceinture, prêt à dégainer s'il le fallait.
"Ni l'un ni l'autre"
Il effectua un pas en avant en sa direction avec prudence, plantant son regard dans le sien. Il observa attentivement chaque détail de son visage. Il semblait fatigué et avoir traversé beaucoup de périples avant de s'échouer sur la plage. Le Fahel sentait le sel de mer à plein nez. Il y avait même quelques grains de sable accrochés à son visage et d'autres entremêlés à ses mèches de cheveux blondes. Il pouvait ressentir que ses muscles étaient épuisés et peinaient à répondre à un quelconque mouvement.
Il était en effet dans un sale état.
Était-il réellement une menace à cet instant ?
Le jeune ritualiste se détendit légèrement. L'âme de Rai'Sa qui résidait en lui, hurlait dans son intérieur pour le secourir.
"Qui êtes-vous ? Et pourquoi vous êtes... Euh... Nu ?" ,
Ce détail avait quelque peu évoqué sa curiosité. D'habitude, les Fahels pouvaient garder leurs habits malgré leur métamorphose, alors pourquoi était-il complètement dénudé ? Le scénario que le Fahel transcrivait est qu'il était en pleine fuite.
Mais que fuyait-il ? Pourquoi ?
Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête, en plus de l'excitation grandissante des esprits, ces derniers étaient enthousiasme à l'idée de découvrir cette autre âme.
Serait-ce un ennemi ou un allié ?
Il l'examina du regard et ne bougea pas d'un pouce. Bien qu'il semblait inoffensif, ce n'était sans doute qu'un leurre, les Fahels avaient bien des ressources cachées. Il resta méfiant tout en gardant son sang-froid, plaçant lentement sa main vers son épée accrochée à sa ceinture, prêt à dégainer s'il le fallait.
"Ni l'un ni l'autre"
Il effectua un pas en avant en sa direction avec prudence, plantant son regard dans le sien. Il observa attentivement chaque détail de son visage. Il semblait fatigué et avoir traversé beaucoup de périples avant de s'échouer sur la plage. Le Fahel sentait le sel de mer à plein nez. Il y avait même quelques grains de sable accrochés à son visage et d'autres entremêlés à ses mèches de cheveux blondes. Il pouvait ressentir que ses muscles étaient épuisés et peinaient à répondre à un quelconque mouvement.
Il était en effet dans un sale état.
Était-il réellement une menace à cet instant ?
Le jeune ritualiste se détendit légèrement. L'âme de Rai'Sa qui résidait en lui, hurlait dans son intérieur pour le secourir.
"Qui êtes-vous ? Et pourquoi vous êtes... Euh... Nu ?" ,
Ce détail avait quelque peu évoqué sa curiosité. D'habitude, les Fahels pouvaient garder leurs habits malgré leur métamorphose, alors pourquoi était-il complètement dénudé ? Le scénario que le Fahel transcrivait est qu'il était en pleine fuite.
Mais que fuyait-il ? Pourquoi ?
Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête, en plus de l'excitation grandissante des esprits, ces derniers étaient enthousiasme à l'idée de découvrir cette autre âme.
Serait-ce un ennemi ou un allié ?
- Xackoz
- Messages : 6
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Feuille de personnage
Classe: Elémentaliste
Etat mental: Neutre
Etat physique: Etat normal
Re: [RP] Sur une plage, un commencement.
Sam 16 Nov - 13:03
Le jeune Fahel se sent quelque peu jugé. Il en a parfaitement l'habitude cela dit. Aussi, il se laisse observer, et ne réagit pas vraiment. Son corps fonctionne encore au ralenti, et il lui faudra probablement quelques jours pour être entièrement remis. Toutefois, son esprit est aux aguets. Lui aussi prend le temps d'observer. Et il remarque bien une chose qui ne lui plaît pas. Une arme !
Bien qu'immobile, le blond est prêt à utiliser sa magie pour se protéger en cas de besoin. Il préfère ne pas en arriver là cela dit. Aussi, à la question sur sa nudité, qui est bien légitime, il esquive l'ombre d'un sourire contrarié.
Ah ça ...
Il ne se voit pas lui raconter ça ! Comment peut-il avouer qu'il n'a aucune idée du pourquoi du comment ? Il ne se rappelle juste pas. À passer des semaines seul, il en a presque perdu la raison. Peut-être s'est-il changé et déshabiller sur une des îles qu'il a visité en chemin ? Ou peut-être qu'à resté trop longtemps sous forme animale, ses vêtements se sont vu consumés ? Ou alors, il s'est enfui en étant déjà nu ...? Non vraiment, ça ne lui revient pas ! Mais sa dernière hypothèse lui semble fausse. S'il s'était mit à courir, les fesses à l'air, entre les brins d'herbes, il s'en souviendrait quand-même !
Pour l'heure, il doit trouver une justification qui tient la route auprès de son interlocuteur. Mais vu qu'il lui manque des éléments, ça risque d'être compliqué ... Il semble alors réfléchir, sa tête se penche légèrement de côté alors que ses oreilles commencent à s'agiter, à la manière de nageoires, pour se débarrasser vulgairement de quelques grains et mèches collantes qui le démangent.
C'est-à-dire que ...
C'est-à-dire qu'il n'a aucune idée de quoi dire ! Ça en deviendrait presque humiliant s'il le jeune Fahel n'était pas capable de faire preuve d'autant d'auto-dérision à son sujet. Alors, tel un politicien, il effectue une pirouette verbale, le tout sur un ton volontairement humoristique et insouciant.
J'apprécie tout particulièrement la caresse du sable sur ma peau !
Qui pourrait apprécier cette chose qui gratte et ronge la peau ? Enfin ! Cette excuse suffira pour le moment. À quoi bon se casser la tête plus que nécessaire. Satisfait il remue légèrement la tête sur les côtés, un coup à droite, un coup à gauche.
Avec un sourire amusé, se moquant de son propre état, le grand gamin se force, tant bien que mal, à se lever. Les jambes tremblantes, il parvient toutefois à faire face à l'homme. Prenant la peine, bien qu'inutile, de s'épousseter, il ne parvient qu'à étaler d'avantage les grains sur sa peau pâle. Presque courroucé de la non-efficacité de son geste, il peste, et insiste un peu et tire une grimace en s'arrêtant soudain. Prenant conscience lui-même de ce piètre spectacle, il se racle la gorge et tend, avec lenteur et sans aucune animosité, sa main droite vers l'homme.
Je me nomme Xackoz. Et j'espère que la situation n'est pas trop étrange pour pouvoir dire "enchanté".
Bien qu'immobile, le blond est prêt à utiliser sa magie pour se protéger en cas de besoin. Il préfère ne pas en arriver là cela dit. Aussi, à la question sur sa nudité, qui est bien légitime, il esquive l'ombre d'un sourire contrarié.
Ah ça ...
Il ne se voit pas lui raconter ça ! Comment peut-il avouer qu'il n'a aucune idée du pourquoi du comment ? Il ne se rappelle juste pas. À passer des semaines seul, il en a presque perdu la raison. Peut-être s'est-il changé et déshabiller sur une des îles qu'il a visité en chemin ? Ou peut-être qu'à resté trop longtemps sous forme animale, ses vêtements se sont vu consumés ? Ou alors, il s'est enfui en étant déjà nu ...? Non vraiment, ça ne lui revient pas ! Mais sa dernière hypothèse lui semble fausse. S'il s'était mit à courir, les fesses à l'air, entre les brins d'herbes, il s'en souviendrait quand-même !
Pour l'heure, il doit trouver une justification qui tient la route auprès de son interlocuteur. Mais vu qu'il lui manque des éléments, ça risque d'être compliqué ... Il semble alors réfléchir, sa tête se penche légèrement de côté alors que ses oreilles commencent à s'agiter, à la manière de nageoires, pour se débarrasser vulgairement de quelques grains et mèches collantes qui le démangent.
C'est-à-dire que ...
C'est-à-dire qu'il n'a aucune idée de quoi dire ! Ça en deviendrait presque humiliant s'il le jeune Fahel n'était pas capable de faire preuve d'autant d'auto-dérision à son sujet. Alors, tel un politicien, il effectue une pirouette verbale, le tout sur un ton volontairement humoristique et insouciant.
J'apprécie tout particulièrement la caresse du sable sur ma peau !
Qui pourrait apprécier cette chose qui gratte et ronge la peau ? Enfin ! Cette excuse suffira pour le moment. À quoi bon se casser la tête plus que nécessaire. Satisfait il remue légèrement la tête sur les côtés, un coup à droite, un coup à gauche.
Avec un sourire amusé, se moquant de son propre état, le grand gamin se force, tant bien que mal, à se lever. Les jambes tremblantes, il parvient toutefois à faire face à l'homme. Prenant la peine, bien qu'inutile, de s'épousseter, il ne parvient qu'à étaler d'avantage les grains sur sa peau pâle. Presque courroucé de la non-efficacité de son geste, il peste, et insiste un peu et tire une grimace en s'arrêtant soudain. Prenant conscience lui-même de ce piètre spectacle, il se racle la gorge et tend, avec lenteur et sans aucune animosité, sa main droite vers l'homme.
Je me nomme Xackoz. Et j'espère que la situation n'est pas trop étrange pour pouvoir dire "enchanté".
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